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Découvrir l’Histoire de la vaccination

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De nos jours, le vaccin est l’un des moyens de prévention de maladies les plus utilisés dans le monde. Mais qui se serait douté que celui-ci ait une histoire vieille de plus de cinq siècles ? 

Une technique miraculeuse

Son histoire remonte depuis le XVIIè siècle. Lorsque l’épidémie de la variole a éclaté dans le monde, notamment en Asie et en Europe, plusieurs techniques étaient mises en œuvre pour prévenir de cette maladie dangereuse, contagieuse et fortement mortelle. Ce n’est qu’à partir XVIIIè siècle que le médecin anglais Edward Jenner fit une découverte incroyable sur le virus de la variole. En examinant la situation de plus près, il s’est rendu compte qu’aucun des fermiers atteints de la vaccine – variole bovine inoffensive à l’homme – n’avait contracté la variole.

En continuant dans son observation, il découvrit que ces personnes étaient immunisées. Ce médecin vient alors de trouver le technique miracle qui permettait à tout le monde de prévenir contre cette maladie grave. Utiliser la vaccine des bovines contaminés et les injecter chez l’homme pour les permettre de créer des anticorps qui les protégeront par la suite lors des épidémies de variole. Ainsi est née une méthode d’immunisation efficace : la vaccination. Même si quelques personnes s’étaient montrées restrictives vis-à-vis de la pensée d’inoculer des produits venant d’animaux à l’homme, l’injection contre la variole fut déclarée obligatoire en Angleterre en 1853 et en France en 1902. 

Un vaccin atténué, une méthode améliorée


Au cours du XIXè siècle, le scientifique français Louis Pasteur fit des découvertes par rapport au choléra des poules qui tombaient malades, mais ne mourraient pas après re-contamination. En 1880, il eut l’ingénieuse idée d’atténuer la virulence des vaccins de Jenner pour en faire une version plus atténuée en laboratoire. Cette méthode a été testée en 1881 avec l’agent de la rage à partir d’ADN d’animaux morts de cette maladie.

Ainsi quelques années plus tard, Pasteur sort le premier remède atténué contre la rage. Ses élèves, en continuant ses recherches initiales, ont découvert des vaccins face aux autres maladies mortelles connues dans le monde comme la tuberculose, la diphtérie, le tétanos, la fièvre jaune, la poliomyélite, tout cela en l’espace d’un demi-siècle. Et ils ont aussi réussi à accroître sa performance en y ajoutant des sels d’aluminium. Ainsi, en 1976, l’Organisation mondiale de la santé déclare que la variole a été officiellement éradiquée et ce progrès ne faisait que continuer, car en 1990, elle annonce l’éradication presque totale de la poliomyélite. Une avancée très encourageante dans le domaine de la science. 

Une pratique mondialement reconnue


Aujourd’hui, l’injection de vaccin est un domaine très reconnu dans le monde. Plusieurs types d’immunisations ont été inventés pour éradiquer d’autres maladies telles que : zona, papillomavirus et la dengue. Les technologies modernes mènent sans nul doute à l’affinement de cette étude scientifique. Mais depuis un certain temps, des doutes se forment. Les personnes qui s’y opposent souligne des relations entre le vaccin et l’autisme. Une information qui s’avère être fausse au dommage de son auteur, Andrew Wakefield.

En effet, un démenti démontre l’inauthenticité de cette information après maintes recherches effectuées par des experts sur le sujet. Malheureusement, cette pratique est devenue peu à peu devenue une méthode moins pratiquée. Dans le monde, certains pays n’ont pas accès aux vaccins dont ils ont le plus besoin, notamment les pays pauvres à l’exemple des pays d’Afrique. Le nombre d’immunisations décroît en flèche et de nombreux enfants restent sans protection face à la menace des éventuelles épidémies à venir. Ainsi, une alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) – financé par le Fond Mondiale pour les Vaccins – fut lancée en l’an 2000 pour faire face à l’inégalité croissante des vaccinations dans le monde. Celle-ci vise à faciliter l’accès aux anciens et nouveaux types de vaccins pour les familles défavorisées.